Vous dormez moins bien les nuits de Pleines Lunes et celles un peu avant et après ? Et bien sachez que cela n’a rien d’anormal et que vous ne vous faites pas des idées ! De nombreuses études sérieuses montrent que les cycles de sommeils sont déréglés aux alentours de la période de Pleine Lune.
Les enseignements principaux tirés de ces études analysant l’impact des nuits de Pleine Lune sur le sommeil montrent que, au cours de cette phase lunaire :
Ces résultats sont indépendants de l’emplacement des sujets testés et de leur exposition à la lumière de la Pleine Lune, forte ou faible.
Il est donc constaté que la qualité de sommeil est globalement réduite de manière siginificative les nuits de Pleine Lune : l’efficacité
de sommeil est inférieure, le sommeil est moins profond et le temps avant d’atteindre le sommeil paradoxal est retardé.
Les causes réelles des effets de la Lune sont encore soumises à spéculation, mais voici quelques pistes et hypothèses ci-dessous :
C’est généralement ce qui est cité en premier lorsque l’on pense à une raison qui perturbe le sommeil durant la Pleine Lune : l’illumination de la Lune qui réfléchit alors au maximum les rayons du Soleil.
En effet, le rythme de sommeil et la production d’hormones qui le régule, est calibrée sur la perception que l’humain à de la lumière ambiante. Il est indéniable que la quantité de lumière est un facteur crucial dans l’apparition du sommeil et sa qualité.
Cependant, cette luminosité de Pleine Lune reste très faible par rapport à celle du jour (moins de 10% de la luminosité du Soleil) et la lumière artificielle à laquelle nous sommes sujets est généralement bien plus importante que cela.
De plus, les effets de la Pleine Lune sur le sommeil sont ressentis même les nuits nuageuses, et les études scientifique menées montrent un effet même en enlevant ce facteur de leurs résultats.
La lumière de la Pleine Lune n’est probablement pas une cause significative des différents effets sur le sommeil durant cette phase lunaire.
Il a été montré que notre taux de mélatonine baisse durant la Pleine Lune (alors qu’il augmente lors de la [Nouvelle-Lune](calendrier-nouvelle-lune-2024)).
La mélatonine étant une hormone naturelle produite en fin de journée dans le but de nous préparer à l’endormissement, si son taux s’en trouve réduit, il nous sera plus difficile de trouver le sommeil et de rester endormi durant la nuit.
Cette baisse de mélatonine pourrait être expliqué par la variation du champ électromagnétique de la Lune influençant celui de la Terre.
De la même manière qu’il est dit que **l’attraction gravitationnelle de la Lune **influe sur les marées, la sève des plantes ou encore le liquide amniotique des femmes enceintes, elle agirait également sur notre sommeil.
Le corps humain étant principalement constitué d’eau, il sera très sensible aux changements de gravitation que la Lune impose à la Terre durant les nuits de Pleine Lune : à ce moment là, la force gravitationnelle de la Lune et celle du Soleil “tirent” ensemble sur la Terre, dans la même direction.
La force gravitationnelle résultante est ainsi la plus forte à la Pleine Lune, ce qui expliquerait les troubles du sommeil ressentis par nombre d’individus.
Si l’on ne peut nier les effets de la Pleine Lune sur le sommeil, il n’y a pas d’explication claire et définitive sur les raisons à cela : le changement de lumière est relativement faible, tout comme la gravité excercée sur un individu et les variations electromagnétiques ne sont pas encore bien maitrisée.
Il reste donc encore beaucoup à découvrir sur les mystérieux effets de la Lune sur le corps humain !
Quelles que soient les véritables raisons de notre sommeil perturbé à la Pleine Lune, il reste que l’on doit faire avec !
Voici, ci-dessous, quelques conseils pour lutter contre ces effets et essayer tant bien que mal de conserver une qualité de sommeil décente durant les périodes de Pleine Lune :